Le suivi post-thérapeutique

  • Une fois la chimiothérapie et la radiothérapie terminées, le suivi post-thérapeutique se mettra en place.
  • Les symptômes d'alerte sont la première alarme. Le patient doit s'inquiéter de toute modification de voix, de douleurs persistantes, de toux qui dure, de ganglions oedématiés, des modifications de l'aspect des cicatrices, de fatigue persistante, de perte d'appétit ou de tout nouveau symptôme inhabituel persistant.
  • Outre le ressenti du patient, des consultations de suivi sont mises en place les trois premières années à raison de tous les deux mois la première année, tous les trois mois la deuxième année et tous les quatre mois la troisième année. Ces consultations reposent sur un examen clinique détaillé de la région traitée et des chaines ganglionnaires. Un examen laryngoscopique, un IRM ou un scanner pourront également être effectués.
  • On parlera de rémission et on n'utilisera le terme de guérison qu'après 5 à 7 ans de suivi.
  • Une fois tous les traitements arrêtés, une sensation de passage à vide sera ressentie par le patient. Plusieurs raisons différentes peuvent entraîner cet état psychologique (peur de la rechute, fin du combat contre le cancer, arrêt de la prise en charge des soignants, grosse fatigue accumulée...). Il pourra être nécessaire de solliciter une aide (groupes de discussions, psychologues...).