Généralités sur le cancer


 Ci-contre, les différentes zones suceptibles d'être touchées par un cancer. 


 

Première cause de mortalité en France, les cancers se développent à partir de cellules anormales qui se multiplient de manière incontrôlée.

En effet cet équilibre entre la division et la mort cellulaire forme le socle du bon fonctionnement de l’organisme par le biais de processus de multiplication (cicatrisation suite à une blessure…) et de mort cellulaire.

Ce renouvellement constant est contrôlé par des gènes qui agissent ensemble pour ordonner aux cellules de se multiplier ou de mourir suivant la situation.

Comment un dérèglement dans cet équilibre peut-il survenir ?

Par une agression extérieure telle que l’alcool, le tabac, le soleil, certains virus.

Ou bien par une prédisposition génétique.

Tumeur bénigne ou tumeur maligne ?

Les tumeurs bénignes ou précancéreuses sont généralement moins dangereuses que les tumeurs malignes, car les cellules qui la constituent conservent leur fonctionnalité, et n’ont pas la capacité d’envahir d’autres organes. Cependant il est parfois nécessaire de retirer la tumeur avant qu’elle ne devienne maligne ou bien car celle-ci comprime un organe.

Des cellules cancéreuses parfaitement équipées pour aboutir à la formation d’une tumeur maligne:

Elles sont immortelles ce qui conduit à la formation d’une tumeur.

Elles n’assurent plus les fonctions des cellules normales.

Elles sont capables de détourner les ressources locales pour s’en nourrir.

Elles sont capables d’empêcher les défenses immunitaires de les attaquer.

 

 Ci-contre le passage de cellules "normales" au stade de cellules "cancéreuses".

 

Quelques chiffres :

Plus de 360 000 nouveaux cas de cancers ont été diagnostiqués en France en 2011. Les plus fréquents chez l'homme sont les cancers de la prostate, du poumon et du colon. Chez la femme les plus fréquents sont les cancers du colon et du poumon.

Chaque année le nombre de nouveaux cas de cancer augmente. Ceci s'explique par le vieillissement de la population et par l'augmentation de certains comportements à risque (exemple : tabagisme chez les femmes, consommation d'alcool dès le plus jeune âge).

En revanche, le nombre de décès (147 000 en 2011) a baissé grâce à l'amélioration des traitements et aux diagnostics posés à des stades de plus en plus précoces.